Alors que le coup d’envoi de la finale de la Coupe du Congo entre l’AS Vita Club et le Céleste FC est imminent, le constat est alarmant : le légendaire Stade des Martyrs de Kinshasa est complètement vide.
À 15 minutes du début de la rencontre, l’enceinte censée vibrer pour cette finale tant attendue semble complètement délaissée. Une triste image qui reflète le désintérêt grandissant des Kinois pour le football national.
Autrefois temple du football congolais, le Stade des Martyrs peine aujourd’hui à attirer les foules. Ce manque d’engouement traduit une réalité préoccupante : le football a perdu de son ampleur en République démocratique du Congo.
Que s’est-il passé pour en arriver là ? Les raisons sont multiples, allant du manque d’attractivité des championnats locaux à la baisse de compétitivité des clubs phares comme l’AS Vita Club ou le TP Mazembe sur la scène continentale.
Cette finale de Coupe du Congo, censée être un moment fort du calendrier footballistique congolais, passe ainsi complètement inaperçue. Les supporters, jadis fervents et bruyants, boudent les stades, laissant une ambiance morose s’installer autour de cette rencontre.
Le football, pourtant véritable passion nationale en RDC, semble s’être essoufflé. Les instances dirigeantes du football congolais auront fort à faire pour reconquérir l’engouement populaire et redonner ses lettres de noblesse à ce sport roi dans le pays.
Mais face à ce stade déserté, c’est tout l’avenir du football congolais qui semble s’interroger. Une situation alarmante qui appelle à une profonde remise en question pour relancer la dynamique et redonner au ballon rond toute sa place dans la société.