Chancel Mbemba a traversé une saison difficile avant de partir : « Ils veulent enlever le pain des bouches de mes enfants »

Redaction Mbote
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Après l’arrivée de Roberto De Zerbi sur le banc de l’Olympique de Marseille l’été dernier, le défenseur congolais Chancel Mbemba a été mis de côté par sa direction. Un calvaire qu’il a traversé avec professionnalisme jusqu’à la fin de son contrat le 30 juin.

Un bras de fer avec sa direction

Malgré son statut de joueur important de l’effectif marseillais, Chancel Mbemba s’est rapidement retrouvé en marge du groupe après l’arrivée du nouvel entraîneur italien. Un constat clair : il devait trouver un nouveau club.

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Mais le défenseur central n’a pas vraiment apprécié cette décision et s’est lancé dans un bras de fer avec sa direction, se retrouvant relégué dans le “loft” tout au long de la saison.

Une attitude professionnelle malgré la situation

Bien que cette mise à l’écart ait pu créer des tensions, notamment avec le directeur sportif Ali Zarrak, Chancel Mbemba a su garder une attitude professionnelle, sans “semer la zizanie” au sein du groupe.

“Il n’a pas causé de problèmes ou encore moins semé la zizanie. Il a peut-être écourté deux-trois séances, parce qu’il y a des jours où le moral est forcément moins bon. Mais pas plus”, a confié une source proche du club.

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Une bonne humeur qui a marqué ses coéquipiers

Malgré sa situation délicate, Chancel Mbemba est resté proche de plusieurs joueurs comme Geoffrey Kondogbia ou Leonardo Balerdi. Il a même su faire rire ses coéquipiers avec des sorties mémorables, comme lorsqu’il a déploré que l’OM veuille “enlever le pain des bouches de [ses] enfants”.

Un départ discret après une saison difficile

Absent du stage de fin de saison à Rome, Chancel Mbemba va donc quitter l’Olympique de Marseille par la petite porte, son contrat prenant fin le 30 juin.

Même s’il a traversé une année difficile, le défenseur congolais a su préserver son professionnalisme. Mais on peut imaginer qu’une fois cette page tournée, il n’hésitera pas à s’exprimer sur son calvaire marseillais.

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