C’était LE choc des poids lourds africains tant attendu. Le duel entre le Congolais Martin Bakole et le Nigérian Efe Ajagba s’est finalement terminé sur un match nul majoritaire, au terme d’un combat électrique à l’ANB Arena de Riyad, en Arabie Saoudite.
Un duel chargé de symboles et d’enjeux
Présenté comme le plus grand affrontement de poids lourds africains de l’histoire récente, ce combat de dix rounds était aussi rempli de signification. Les deux hommes se battaient non seulement pour une potentielle place mondiale, mais aussi pour le titre officieux de meilleur boxeur poids lourd du continent.
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Bakole honore la mémoire de Foreman
Le Congolais Martin Bakole est apparu sur le ring avec un t-shirt “RIP George Foreman”, rendant ainsi hommage au légendaire Rumble in the Jungle, combat emblématique disputé à Kinshasa en 1974. Un clin d’œil symbolique pour ce duel africain.
Des styles opposés, des échanges musclés
Sur le ring, les deux boxeurs ont proposé des styles très différents. Ajagba, plus léger et mobile, a privilégié le combat à distance, tandis que Bakole, massif, a avancé constamment à la recherche du KO. Les moments les plus intenses sont venus des puissants crochets du Congolais.
Un verdict équilibré, une revanche réclamée
Au terme d’un combat parfois haché, les juges n’ont pas réussi à départager les deux hommes. Deux cartes à 95-95 et une à 96-94 pour Ajagba ont mené à un match nul. Un verdict qui laisse la porte grande ouverte à une revanche, réclamée avec ferveur par les fans de boxe africains et internationaux.
Au-delà du résultat, ce choc aura marqué les esprits et ravivé l’engouement pour la boxe sur le continent africain. Bakole et Ajagba ont offert une performance digne des plus grands poids lourds, confirmant que l’Afrique compte désormais parmi les terres fortes de cette catégorie.
