La date du 18 décembre 2020 s’annonce riche en événements en RDC. Cette journée marque d’un côté, l’entrée en vigueur de la mesure du couvre-feu de 21h00′ à 5h00′. Et de l’autre, la sortie en pêle-mêle des projets des artistes congolais.
En vue de lutter contre la 2e vague du Coronavirus, le président de la République, Félix Tshisekedi, a décidé d’arrêter de nouvelles restrictions, dont le couvre-feu général sur tout le territoire. Cette décision fait enfler la polémique au sein de la société congolaise.
À Kinshasa par exemple, les uns critiquent l’heure à laquelle ce couvre-feu doit commencer soit à 21h00′, ils justifient leur opposition par rapport aux « difficultés de transport » et « mauvaises conditions de routes » dans la capitale. Les autres saluent la mesure, qui selon eux, est « nécessaire », dans le but d’empêcher la contamination en grand nombre de personnes pendant les périodes de festivités de fin d’année. Surtout qu’en cette période, la pandémie de Covid-19, disent-ils, fait ravage et continue sa large progression à travers le pays.
En effet, 22 provinces sur 26 que compte la RDC, sont touchées par ce virus. Les commentaires vont bon train à propos de ce premier couvre-feu national imposé par Félix Tshisekedi, depuis son accession à la magistrature suprême en 2018.
Sur la scène musicale, ce 18 décembre est une date cruciale. Les artistes musiciens ont lancé en vrac leurs albums et singles. Cette actualité enflamme les états-majors de ces stars de la Rumba. Cette journée du vendredi est au cœur des enjeux et dangers dans l’arène musicale congolaise.
Les albums tels que « Tokooos II » de Fally Ipupa, « Mi-ange mi-démon » d’Héritier Watanabe sont déjà sur le marché des disques, depuis minuit de ce vendredi 18 décembre. Ferre Gola avec son générique « Oko yoka eloko », le maxi single de Cyndi le Cœur « Université », sans oublier Carine Mokonzi avec son single « Molaso » se sont eux aussi, invités à la bataille, en mettant à la disposition du public leurs projets à ce même jour.
Le 18 décembre 2020 restera une date inoubliable en RDC. Une journée qui s’annonce riche en émotion, mais également à des scènes incroyables sur l’échiquier social et culturel.
Joël BOMBALE