Invalidé par la cour constitutionnelle, le candidat Prince Mundenga dit avoir été victime de la corruption. Il se dit quand-même prêt à aller au Parlement, et à mourrir pour une cause qu’il juge noble s’il est attaqué.
Prince Mundenga n’a pas encore digéré son invalidation par la cour constitutionnelle et dit ne pas comprendre pourquoi cette juridiction qui l’a validé, peut se dédire.
« Je suis victime de la corruption. Même mon regroupement m’a abandonné », dénonce-t-il dans un entretien accordé à Actualité.cd.
Il dit avoir obtenu plus des voix que son adversaire Patrick Monyomo que la cour a validé à sa place. Il accuse son regroupement d’avoir vendu son siège sans le consulter.
« Le regroupement a déposé une lettre de désistement à la cour sans même me consulter. Ils ont donc touché à la corruption pour vendre mon siège. Je prie mon Dieu pour que mes pleurs soient écoutés. S’ils ne vont pas m’écouter, je serai obligé d’aller à l’hémicycle. S’ils vont me tuer là devant le perchoir, j’accepterai de mourir pour la cause noble », dit-il.
Handicapé physique, Prince Mundenga est un jeune entrepreneur. Sa fondation encadre plus de 2000 jeunes dans les sports. Sa réhabilitation en tant que député aurait permis à plusieurs personnes se trouvant dans son cas, de croire en leurs réussites.