Fabregas le Metis noir : “Certains musiciens congolais sont devenus des coopérants, vous verrez chaque année un musicien recevoir 4 trophées dans un festival”

Redaction Mbote
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L’artiste Fabregas le Metis noir a récemment exprimé sa frustration envers le pouvoir accumulé par certains musiciens congolais très influents.

Il vise notamment l’artiste Fally Ipupa, qui remporte chaque année plusieurs trophées dans les mêmes festivals en RDC, ainsi que les nombreux concerts qu’il produit à la même date chaque année en Côte d’Ivoire.

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Selon Fabregas, « Certains musiciens congolais sont devenus des coopérants, vous verrez chaque année un musicien recevoir 4 trophées dans un festival, et toutes les années à la même date il recevra 4 trophée toujours dans le même festival, vous ne trouvez pas ça bizarre? » Il estime que ces artistes semblent avoir «négocié» leur succès et leurs opportunités au lieu de les mériter véritablement. « Ça se voit que j’ai négocié cela. Le congolais négocie même des choses qu’on ne négocie pas » selon Fabregas.

Ils monopolisent l’attention et les récompenses au détriment d’autres musiciens congolais tout aussi talentueux mais moins influents. L’auteur dénonce une forme de copinage et de marchandage qui fausse la concurrence dans le milieu musical.

Pour certain observateur de la musique congolais, Fabregas le metis noir fait allusion à Fally Ipupa qui remporte chaque année plusieurs trophées dans les mêmes awards, notamment aux Afrimma. Il produit aussi de nombreux concerts à la même date chaque année en Côte d’Ivoire, comme son concert événementiel le 1er janvier à Abidjan.

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Fabregas plaide pour plus de méritocratie, de diversité et d’équité. « Moi je voudrai que la méritocratie prenne place » selon ses mots. Il souhaite voir d’autres artistes avoir leur chance de briller, plutôt que de voir les mêmes remporter systématiquement prix et honneurs à la même date chaque année.

Cette critique met en lumière les dérives d’un milieu où le pouvoir et les relations priment parfois sur les talents. Elle interroge aussi sur l’opacité des processus menant aux récompenses et opportunités, et sur l’authenticité des parcours de succès. Bien que les artistes visés aient indéniablement du talent, certains estiment qu’ils ont abusé de leur influence pour s’assurer d’une domination contre-productive.

Le débat est lancé sur la nécessité de plus de transparence et d’équité dans cette industrie, afin de faire émerger les vrais talents, et non ceux qui savent le mieux tirer profit de leur notoriété. La musique congolaise a-t-elle besoin de plus de méritocratie ? Voilà ce que pose la critique cinglante de Fabregas le Metis noir.

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