point clés
Nous vous présentons l’ultime top 5 des plus belles voix de la musique congolaise de la première jusqu’à la cinquième génération.
Pour cela, nous avons donc lancé une enquête approfondie et pertinente sur la qualité des voix de nos musiciens préférés en tenant compte aussi de leur génération.
De la 1ère à la 3 ème génération de la musique congolaise :
Tabu Ley Rochereau, à la première position
Il représente toute une école, une grande source d’inspiration en raison de sa qualité vocale dégagée dans ses chansons mémorables telles que « Mazé », « Sarah », « Nzalé », « Hortense », « Congo Avenir » et tant d’autres.
La particularité de ses chansons réside dans le fait qu’elles sont accompagnées par des arrangements musicaux très soignés.
C’est ainsi que souvent, dès leurs sorties, les amoureux de la bonne musique s’empressent de les écouter scrupuleusement afin d’ apprécier le style musical et les messages qu’elles véhiculent.
Papa Wemba occupe la deuxième place.
Considéré comme la voix de la musique congolaise moderne, Papa Wemba est l’un des derniers monstres sacrés de la rumba.
Il fut avant-gardiste en même temps qu’il est attaché à la tradition musicale de son pays.
Ensuite, il enrichit la musique congolaise moderne par des emprunts aux musiques des terroirs et par l’introduction d’instruments traditionnels tels que le lokolé.
Grâce à son savoir-faire et son sens d’innovation, il créa la rumba-rock. Ce style musical dérive d’une fusion de la rumba et du pop-rock.
Papa Wemba sort la musique congolaise du chantier et devient le porte-étendard de la culture congolaise sur la scène internationale.
Evoloko Jocker, occupe la troisième place
Il appartient à la classe musicale du fiesta, un style rythmique très apparenté au rythme soul américain.
On se souvient de la frappante similitude de ses mouvements des danses avec ceux du roi du soul, l’Américain James Brown, mouvements qui constituent le fondement de la danse Cavacha.
Avec sa voix aiguë et limpide, très charmante, Evoloko est parvenu à créer toute une école.
Ses pairs reconnaissent en lui un des pionniers et chefs de file de la musique africaine modern d’autant plus que la musique congolaise lui doit beaucoup.
Lassa Carlito arrive à la quatrième place
Avec une voix à la fois séduisante et mélancolique, Carlyto Lassa a brillé comme un astre au firmament de la musique africaine.
Son talent fut décelé par Gérard Madiata auquel grâce à la chanson « Maya » composé par Lutumba Simaro qu’il s’est révélé au grand public.
En 1984, il chante avec Pépé kalé dans l’album « Liki ya Bilima » de Simaro contenant la deuxième version de « Maya » et « Bon samaritain » de Papa Noël.
Avec « Choc Stars » en 1986, sa voix a apporté une autre couleur à la musique congolaise.
Après sa conversion au christianisme, il signa un album intitulé « La reconnaissance » en 2001.
Carlyto a embelli les chansons de plusieurs artistes congolais et d’ailleurs d’où il inspire jusqu’à nos jours ceux de la nouvelle génération.
Et Josky Kiambukuta clôture cette génération en occupant la cinquième place
En 1973, Josky Kiambukuta rejoint le groupe Tout Puissant OK Jazz de Franco Luambo.
Grâce à sa voix de type varié (aiguë et basse). Il enregistre avec le groupe plusieurs chansons tels que : Chandra, Fariya, Bon marché, Na mabele, Chez mère kusala, etc.
En 1985, il quitte le groupe pour une carrière en solo avec Ntesa Dalienst, avec qui, renforça sa collaboration pendant plusieurs années.
Au début de sa carrière solo, il a enregistré un album avec Ntesa Dalienst et son cousin Serge Kiambukuta.
Josky a également participé aux premiers albums de Koffi Olomide.
C’est ce qui met fin à la 1ère génération à la 3ème génération pour passer à la quatrième génération.
Les plus belles voix de la 4eme Generation de la musique congolaise
Dans cette catégorie Reddy Amisi occupe la première place
Auteur de plusieurs tubes à succès, l’artiste Reddy Amisi incarne avec sa voix particulière le respect de l’art, le modèle de la jeunesse congolaise à travers la musique en se référant aux textes bien réfléchis dans nombreuses compositions de l’artiste.
JB Mpiana, le tronc de la quatrième génération
Il est l’un des leaders incontestés de la 4ieme génération de la musique congolaise avec son ténor leger.
Ses albums aux allures des chefs-d’œuvre valent à l’artiste les mérites notamment du plus jeune disque d’or de la RDC et six fois meilleur chanteur au pays.
Luciana Demingongo vient à la troisième position
L’artiste musicien Luciana Demingongo, chanteur des charmes qui a longtemps bercé le public congolais et international par sa voix des velours au timbre unique à son genre.
Luciana, considéré par beaucoup comme la plus belle voix des musiciens congolais vers 1977.
Manda Chante arrive à la quatrième place
Tout ce qu’on peut retenir de lui c’est le fait qu’il a rejoint Wenge Musica BCBG peu avant sa création.
C’est par là qu’il connaîtra son ascension grâce à sa voix persante. Brillant chanteur et danseur, Manda est très fort en interprétation. C’est d’ailleurs à ce titre que le vieux Simaro est tombé sous son charme après l’avoir souvent écouté interpréter ses œuvres avant sa mort.
Blaise Bula clôture le Top 5 de la quatrième génération
Surnommé Capuchino ou encore Diego Câo, Blaise Bula, chanteur aux caractères à la fois comiques et rigoureux, a réussi à combiner les études et la musique pour apporter une valeur ajoutée au groupe Wenge afin d’imposer son identité vocale.
Auteur des tubes à succès, il dispose d’une discographie pertinente et riche en termes de chansons grâce à son écriture.
Et pour clôturer notre analyse, la cinquième génération figure parmi les générations à avoir beaucoup de talents auxquelles nous vous dresserons le top 5.
5eme Génération, la génération actuelle
Ferre Gola en tête d’affiche.
En ce moment précis de l’histoire de la rumba congolaise pour son accès au patrimoine culturel mondial de l’Unesco.
Après différentes disparitions de tous les grands et pères fondateurs de cette musique, Ferre Gola joue à la défense de cette musique.
Il dispose d’un répertoire trop riche des compositions à succès qui lui positionne en première ligne ou si vous voulez en tête d’affiche.
Dans l’univers impitoyable de la musique congolaise, Ferre Gola joue un rôle majeur depuis près d’une quinzaine d’années.
Sans cesse en train de chercher à se démarquer, le chanteur kinois fait preuve de créativité, stimulé par la rivalité artistique bien en place entre les principaux ténors.
Serge Mabiala retrouve la deuxième position
Le Mabialo qu’on aime, cette voix velour imprégnée de la mélancolie.
Cette voix qui a sublimé la chanson congolaise entre la fin des années 90 et début 2000, jusqu’à devenir un modèle, une école à laquelle beaucoup des jeunes artistes évoluant dans l’univers de la rumba Congolaise sont sur ses pas.
Le Roi Soleil Wanga occupe la troisième place.
Nous savions que les monarques avaient toujours des vies mystérieuses dont Louis XIV devrait être de ceux là pour la simple raison de la découverte de son descendant sur le continent africain.
Comme lui, on l’appelle « Le Roi Soleil » sauf que pour les différencier, on a ajouté « Wanga » à son nom. Roi Soleil Wanga vous l’aurez donc compris est un monarque : Celui de la rumba congolaise ! Sa belle voix est l’une de ses caractéristiques.
Ce n’est pas faux, mais vrai Ibrator Mpiana arrive à la quatrième position.
Cela fait presqu’une décennie depuis qu’une nouvelle étoile est en train de briller dans la pléiade des artistes musiciens congolais qui ont de par leur génie créateur, inscrit leurs noms dans les annales de la musique congolaise. Il s’agit de l’artiste Ibrator Mbuzi Mpiana, Alias Contre-maître.
Oui, une voix de tourterelle qui s’est lancée dans cet art de Mozart pour faire valoir l’art pour lequel il naquit et assainir la rumba congolaise à ce jour empestée par les chansons à caractère indécent.
Aussitôt cette envie de fignoler la rumba congolaise qu’il a héritée de Kalé Jeff, Rochereau Tabuley, JB Mpiana et lambda, lui est monté. L’ex-sociétaire de Fabregas n’a pas tardé de se constituer autour de lui un noyau dit des « contre-maîtres » afin d’embrasser la scène musicale congolaise et d’ailleurs.
Puis Héritier Watanabe conclut ce top 5.
Doté d’une voix mélancolique, Héritier Watanabe ne se voit pas dans le chapitre d’artiste reconverti en urbain.
Il veut bien satisfaire les mélomanes qui ont un attachement profond à la Rumba congolaise.
Héritier Watanabe est un chanteur, danseur et interprète congolais, connu grâce à son intégration au sein du groupe Wenge Musica Maison Mère de Werrason durant 16 ans, jusqu’à sa démission en 2015.