Lors d’une conférence de presse à Dakar au Sénégal, l’artiste Congolais Maître Gims s’est expliqué au sujet de son clip « Le Prix à payer » qui a fait beaucoup parler.
« Je vous rassure c’est purement du métaphore. C’était une façon de retranscrire le Show business. Vu que je sais qu’il y a énormément des rumeurs qui coulent sur moi, sur pleins d’artistes comme quoi j’avais fait un pacte, j’aurai vendu mon âme, ça fait rêver beaucoup des gens, surtout les africains malheureusement qui croient beaucoup à ces choses-là. Ils croient que dès qu’un africain réussi dans la musique, il a forcément vendu sa famille. Volontairement j’ai fait ce clip parce que je savais qu’il allait faire du bruit, qu’il allait faire parler, les gens ont parlé », a-t-il dit.
Il explique que sa chanson est purement métaphorique pour montrer ce que l’industrie de la musique peut prendre à une personne : son temps, ses valeurs, sa famille,…
« Biensur que je n’ai jamais ouvert mes veines et signer. J’ai signé un papier, il y a des avocats, j’ai mis des paraphes; j’ai signé, j’ai reçu un chèque, etc. Ça s’est passé comme ça dans la vraie vie », se défend-t-il.
Maître Gims a regretté la mentalité africaine qui consiste à croire à tous ce qu’on raconte au sujet des gris gris, de la magie, et autres.
« Je trouve ça aussi dommage parce que c’est une mentalité très africaine. Si Patrick Bruel ou Johnny Hallyday ou Mylène Farmer aurait fait ça, je ne crois pas qu’il y aurait eu les mêmes répercussions. Quand c’est un artiste noir qui fait ça, je ne comprends pas pourquoi on y croit bêtement comme ça », a-t-il regretté.