À base de plantes, racines, écorces ou poudres d’arbres, ses stimulants sexuels sont fortement adulés par les jeunes Kinois. Tel est le constat fait par les reporters de Mbote.cd, lors d’une ronde effectuée hier samedi 17 Décembre dans différents marchés de la capitale.
À Kinshasa c’est fort probable dans le milieu des jeunes d’entendre de langage codé, tel que nazo midimbika (ndlr: se pendre) voir même truquer un match.
En effet, ceci voudrait dire tout simplement recourir à des plantes, racines et poudres de la médecine traditionnelle comme stimulant sexuel.
Au marché de la liberté dans la commune de Masina, quelques vendeuses ont confirmé qu’actuellement des jeunes hommes sont les plus grands consommateurs de Ankoro, Kimbiolongo, Mata kita et tant d’autres plantes en vue de soigner leur performance sexuelle auprès de leurs partenaires.
« Je peux dire que les jeunes de nos jours sont les grands acheteurs des plantes traditionnelles. L’objectif pour eux , c’est d’être endurant pendant l’acte sexuel »,
a reconnu une vendeuse croisée au marché de la Liberté.
Hormis elle, l’une également au marché de Selembao dans la commune de Bumbu a affirmé que ce sont les jeunes qui sont des grands acheteurs des stimulants sexuels. Pour elle, ces derniers recourent même à certains produits pharmaceutiques.
« À notre époque, c’était des vieux qui prenaient des plantes aphrodisiaques vu leur âge avancé mais de nos jours ce sont des jeunes qui en consomment et de manière abusive. D’autres achètent de viagra et tant d’autres pour plus d’endurance »,
a-t-elle indiqué à Mbote.cd
Pour avoir le cœur nette, nous avons rencontré également certains jeunes du Binza-Djelo connu sous l’appellation de l’UPN, sans langue de bois reconnaissent utiliser des plantes aphrodisiaques c’est le cas de Junior, prénom d’emprunt à la vingtaine révolue habitant la commune de Ngaliema.
« J’utilise régulièrement la poudre appelée affectueusement Ankoro avant d’avoir un moment d’intimité avec ma copine. C’est pour la faire jouir que je l’utilise et je suis sûr et certain qu’il y a aucun inconvénient »,
a rapporté cette source à mbote.cd.
Des efforts consentis pour avoir le son de cloche d’un sexologue sur l’utilisation de ces médicaments précipités n’ont abouti à rien mais d’aucuns pensent y prendre mauvais pour la santé dans les jours avenirs.
Ezechiel Monteiro
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