La conseillère spéciale du President Felix Tshisekedi se dit choquer par les propos tenus par la journaliste indépendante Denise Dusauchoy contre victimes de viols lors une vidéo direct sur Facebook et recommande à la Justice Congolais de se pencher sur cet affaire.
Lors d’une marche, l’association « la voix des femmes » ont déposé ce lundi 24 février 2020 un mémo contre Denise dusauchoy auprès de la conseillère spéciale du chef de l’État Félix tshisekedi en matière de lutte contre les violences sexuelles sur les propos indigne a l’égard des femmes de l’est de la Rdc tenu par la journaliste Denise Dudauchoy via une vidéo direct sur facebook.
« La Voix des femmes congolaises dénoncent les propos discriminatoires tenus par la journaliste Denise Dusauchoy Mukendi, qui du reste, paraissent d’une vulgarité extrême et grave en faisant l’apologie de viol contre les femmes originaires de l’Est, en spécifiant que nos mères, sœurs et femmes se livrent à la prostitution. Elle est allée plus loin jusqu’à qualifier le peuple congolais de bête. Ces propos chocs et pleins des injures tenus par une dame qui se croit au-dessus de la loi ne sont pas tolérables. Chose grave, elle se réclame appartenir à la famille présidentielle et que rien ne lui arrivera. Comme si elle était au-delà de la constitution. Notre collectif réclame donc votre implication ainsi que l’implication personnelle du chef de l’Etat afin que les sanctions soient prises à l’endroit de cette dame, prétendue intouchable », a déclaré Doris Kayenga, porte-parole de La voix des femmes.
Dans leur mémo, ces femmes sollicitent l’implication de Chantal mulop et celle du président de la république Félix tshisekedi a fin que l’auteur assume ses propos.
De sa part Chantal mulop condamne fermement le discours tenu par Dusauchoy et demande l’applicabilité des autorités compétentes du pays pour que l’auteur de ses propos soit interpellé. « En ma qualité de Conseillère spéciale du chef de l’Etat en charge de la jeunesse, du genre et de la lutte contre les violences faites à la femme, je condamne fermement et avec la dernière énergie ce discours indigne de nature à perturber les équilibres fragiles de l’unité nationale chèrement acquis. Ainsi j’en appelle à la responsabilité des autorités compétentes du pays pour que l’auteure de ces mots disgracieux soit identifiée et traduite en justice. Qu’elle puisse subir la rigueur de la loi », a déclaré Chantal Mulop.