Le Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) condamne, dans un communiqué, ce qu’il qualifie de« recours aux procédés illégaux dont seraient auteurs certains agents qui se distingueraient par l’incitation à la violence et à la haine, le propos injurieux et irrespectueux envers les autorités, les menaces d’agression particulièrement à l’encontre des membres de la plénière et de la hiérarchie du secrétariat exécutif national ainsi que d’autres actes de vandalisme ».
Des employés sont impayés. Certains agents accusent jusqu’à 9 mois d’arriérés de salaire. La grogne sociale infeste le climat de travail et paralyse l’institution particulièrement à Kinshasa .
La CENI soutient que ce climat et ces actes mettent en péril la sécurité des personnes et du matériel électoral installé dans les locaux de l’institution. L’institution brandit même la responsabilité pénale de ces agents. Elle appelle au calme et rappelle qu’elle mène un plaidoyer auprès du gouvernement pour l’aboutissement heureux de ce litige.