Depuis l’octroi de l’indépendance dans tous les pays d’Afrique, le monde garde, jusqu’à ce jour, les stigmates de la traite négrière. À l’heure actuelle, pendant que le monde entier fête la journée de la femme africaine, la République Démocratique du Congo célèbre sa fille Dona Kimpa Vita.
Au milieu de toutes les personnalités féminines africaines qui ont marqué leur époque et ont combattu avec la dernière énergie le colonialisme, la radio britannique, BBC, a cité la congolaise, Kimpa Vita.
Qui était Kimpa Vita ?
Kimpa Vita, Dona Beatriz fut une jeune fille issue d’une famille noble. Elle malade en 1704. Elle prétend être possédée par l’esprit du Saint-Antoine.
En ce début du 18 ème siècle, le royaume Kongo était déchiré par des guerres civiles, son ancienne capitale, San Salvador, abandonnée avec l’arrivée des portugais au Kongo en 1482.
Dona Beatriz appelle à la reconstruction du royaume et à l’émancipation du peuple du Kongo face aux colons portugais.
Elle lance, alors, une guérilla politico-religieuse. En 1706, elle est capturée par le roi Pedro. Kimpa est brûlée vive sur ordre des moines capucins.
Kimpa Vita est aujourd’hui très considérée chez plusieurs peuples Kongo (Congo RDC, Congo-Brazzaville ou encore Angola), notamment dans certaines religions locales comme le kimbanguisme.
L’histoire renseigne qu’elle portait au dos un enfant le jour où elle était immolée. Selon plusieurs croyances d’origine Kongo, cet enfant s’est incarné en Simon Kimbangu, le père fondateur du mouvement Kimbanguiste.
Jegou – Miguel