Le monde du hip-hop est une fois de plus secoué par de graves accusations. Le rappeur et producteur Jay-Z, ainsi que son homologue P. Diddy, sont visés par une plainte pour viol sur mineure déposée dimanche 8 novembre.
Selon la plainte, les deux stars de la musique urbaine auraient agressé sexuellement une jeune fille de 13 ans lors d’une soirée organisée à la suite des MTV Video Music Awards en 2000. L’avocate des plaignants, Tony Buzbee, affirme que “la plaidoirie parle d’elle-même” et que “c’est une affaire très sérieuse qui sera portée devant les tribunaux”.
Du côté de Jay-Z, les accusations sont catégoriquement niées. Le rappeur de 55 ans a réagi avec véhémence, qualifiant l’avocat Buzbee d'”être humain déplorable” et dénonçant une tentative de chantage. Jay-Z affirme que son avocat a reçu une “lettre de mise en demeure” de la part de l’avocat, espérant sans doute le pousser à accepter un règlement à l’amiable.
Mais le natif de Brooklyn refuse catégoriquement de céder au chantage et a affirmé qu’il souhaitait au contraire que l’affaire soit portée au pénal, estimant que “quiconque commet un tel crime à l’encontre d’un mineur devrait être enfermé”.
De son côté, P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, fait déjà l’objet de poursuites pénales pour un système présumé de trafic sexuel et d’extorsions. En parallèle, plusieurs plaignants l’accusent de violences sexuelles lors de fêtes organisées par le rappeur.
L’un des plaignants affirme avoir été agressé sexuellement à l’âge de 16 ans lors d’une soirée dans les Hamptons, en 1998. P. Diddy l’aurait alors forcé à se déshabiller, évoquant un “rite de passage” et “la route pour devenir une star”.
Ces nouvelles accusations visant deux des figures les plus influentes du rap mondial plongent une fois de plus le milieu dans la tourmente. La justice devra désormais faire la lumière sur ces sombres affaires qui entachent l’image de l’industrie musicale.