Invité sur la radio Top Congo FM, jeudi 07 janvier, le directeur général de l’Office des voiries et drainage (OVD), Victor Ntumba a annoncé l’interdiction de circulation des wewas et piétons sur les sauts-de-mouton.
Le patron de l’OVD indique qu’il y a des signaux pour permettre aux chauffeurs de bien conduire leurs véhicules. Puis il a précisé qu’il y a suffisamment de places pour les motos en bas, car il n’y a que deux bandes pour les véhicules.
« Sur les panneaux de signalisation, il est écrit 40 Km/h, 50 tonnes, pas pour les piétons, wewas et chariotmen. Il n’y a pas de places pour eux. Il y a suffisamment de places pour les wewas en bas. Il n’y a que 2 bandes pour les automobilistes », explique Victor Ntumba.
Le DG de l’OVD affirme que les sauts-de-mouton doivent être considérés comme une voie rapide réservée aux automobilistes. « Nous devons respecter les règles établies. Les panneaux de signalisation sont là », a-t-il souligné.
En ce qui concerne les sanctions, Victor Ntumba a laissé entendre que son équipe est encore dans la phase de sensibilisation. La Commission nationale de prévention routière (CNPR), dit-il, tiendra une réunion avec l’association des chauffeurs.
Parlant des difficultés financières auxquelles est confronté l’OVD, Victor Ntumba révèle qu’au cours de l’année 2020 que « l’OVD a bénéficié de 33 millions de dollars américains, dont 16 millions pour Kinshasa et 17 millions partagés entre les autres provinces ».
Rassurant qu’il ne faut pas s’inquiéter sur la durée des Sauts-de-mouton, le DG de l’OVD a donné quelques chiffres concernant le coût des dépenses de la construction de ces ouvrages.
« Les travaux de saut-de-mouton de Pompage ont coûté 2,900 millions de dollars américains, celui de Socimat 3,500, celui de Mandela 3,400 et celui de la RTNC, pas encore terminé, autour de même prix. Tous les sauts-de-mouton ne sont pas identiques et n’ont pas non plus les mêmes dimensions », a-t-il renchéri.
Il faut noter que depuis le lancement officiel de ces sauts-de-mouton par le président de la République, Felix Tshisekedi, le 31 décembre dernier, le bilan indiqué jusqu’à présent relève quelques d’accidents. Ces dégâts ont déjà coûté la vie à quatre personnes.
Hervé Kabwatila