Ce mercredi 9 avril, l’homme politique et entrepreneur congolais Seth Kikuni a lancé un avertissement sur le réseau social X (anciennement Twitter) concernant l’avenir de Kinshasa. Selon lui, la capitale congolaise pourrait atteindre les 30 millions d’habitants d’ici 2050, un chiffre vertigineux qui poserait des défis majeurs en matière d’urbanisation, d’assainissement et de développement durable.
« Sa superficie de plus de 9 000 km² est de loin plus grande que celle de Lagos ou du Caire, qui abriteront autant d’habitants. Nous avons 25 ans pour investir dans une ville plus grande, plus propre et mieux urbanisée. 25 ans seulement », a-t-il écrit dans un message aussi alarmant que mobilisateur.
Kinshasa est déjà l’une des villes les plus peuplées d’Afrique, avec plus de 15 millions d’habitants selon les estimations. Si la tendance se poursuit, sa population pourrait doubler en moins de trois décennies, atteignant un niveau comparable à celui de certaines des plus grandes métropoles mondiales. Une telle croissance rapide exigera des investissements colossaux dans les infrastructures, les transports, le logement et les services de base.
Avec plus de 9 000 km², Kinshasa est l’une des plus vastes capitales du continent, bien plus étendue que Lagos ou le Caire. Pourtant, cette superficie est largement sous-exploitée ou mal aménagée selon ce politique.
L’expansion urbaine s’y fait souvent de manière anarchique, sans plan d’aménagement cohérent, aggravant les problèmes d’insalubrité, de congestion et d’inégalités sociales.
« 25 ans seulement », insiste Seth Kikuni. Son message vise à interpeller les décideurs et à mobiliser l’opinion publique sur la nécessité urgente d’un plan d’urbanisation ambitieux et durable. Il appelle à investir dès maintenant dans une Kinshasa plus grande, plus propre et mieux organisée, afin d’éviter une crise humanitaire et urbaine dans les décennies à venir.