Lors de la lecture du message final de la 62e Assemblée plénière de la CENCO, ce vendredi, Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, est revenu sur les efforts menés par les confessions religieuses pour résoudre la crise politique qui mine la République démocratique du Congo.
Dans son intervention, Mgr Nshole a exprimé les frustrations rencontrées dans la mise en œuvre du pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble, une initiative conjointe de la CENCO et de l’Église du Christ au Congo (ECC). Il a dénoncé les messages contradictoires émanant du camp présidentiel, qui ont entravé les avancées du processus.
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« À chaque fois qu’on avançait, il y a eu un autre son de cloche différents de ses (Félix Tshisekedi) lieutenants », a-t-il affirmé, déplorant le manque de cohérence dans les réactions du pouvoir en place, alors même que des discussions étaient engagées avec les plus hautes autorités.
Mgr Nshole a souligné que ces contradictions internes au sein de l’entourage présidentiel ont ralenti la mise en place d’un consensus national, pourtant jugé urgent par les forces vives du pays.
Il a néanmoins réaffirmé la volonté des Églises catholique et protestante de poursuivre leur rôle de médiation pour restaurer un climat politique apaisé, et annoncé qu’une rencontre avec le président Félix Tshisekedi est prévue pour tenter d’obtenir son soutien clair et officiel à cette démarche.
Le message de la CENCO appelle à un engagement sincère des institutions en faveur du dialogue, de la stabilité et du respect des principes démocratiques, face à une situation nationale jugée préoccupante.
