Lors d’un meeting dimanche dernier au siège de l’UDPS, Augustin Kabuya, président par intérim du parti présidentiel, a affirmé qu’il était nécessaire de réviser la Constitution de 2006. Il a déclaré : « Sur papier, le Président de la République a 5 ans, mais en pratique c’est 3 ans (…) on doit revoir ces dispositions. »
Cette déclaration intervient alors que le parti au pouvoir prépare le terrain pour une éventuelle modification de la Constitution, peu après le début du second mandat du président Félix Tshisekedi. Kabuya et d’autres membres de l’UDPS estiment que les textes actuels ne correspondent pas à la réalité politique du pays.
Cependant, cette initiative suscite déjà des critiques au sein de la population. De nombreux citoyens expriment leurs inquiétudes, craignant que cette révision ne soit qu’une stratégie pour prolonger le mandat présidentiel et réduire les contrôles démocratiques.
La situation politique en République Démocratique du Congo est donc à suivre de près, alors que les discussions sur la révision constitutionnelle continuent d’alimenter le débat public.