Nous avons tous des moments où nous voudrions revenir à l’école primaire pour lire ceci:
1. Les laboureurs et ses enfants
Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds (1) qui manque le moins.
Un riche Laboureur(2), sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
2. Le corbeau et le renanrd
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Corbeau,
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie,
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
3. Le coq (J. â.icabd. )
C’est moi le coq! Coquerico!
Ma crête sur mon bec se dresse
Rouge comme un coquelicot.
Je fais la guerre à là paresse.
Je chante avant le jour: Debout! Coquerico!
Et le bon travailleur se lève
Aussi gai que le gai soleil.
4. Madame la tortue
Madame la tortue, Qu’est-ce qu’il y a fond de ta maison?
Dis-moi, madame la tortue. La où ta petite tête rentre,
Tes quatre petites pattes, Si je te donne de la salade.
Et la toute petite queue, Auras tu encore peur de moi?
5. L’enfant propre
L’ENFANT PROPRE,
quand on dira, A qui est donc ce bel enfant là?
Si mignon, si gentil, si propre que voilà. C’est toute fière que la mère repondra :« C’est à moi ce bel enfant là »
6. L’aiguille
Je suis la petite aiguille
Aux doigts de la jeune fille,
Et des mères de familles,
Je vais,je viens,je sautille,
Pour que tout le monde s’habille,
Selon l’âge et les saisons,
Nous cousons,nous cousons…
7. Mon beau village
Connais-tu mon beau village?
Connais-tu mon beau village,
Qui se mire au fond du ruisseau?
Encadré dans le feuillage,
On dirait un nid d’oiseau
Ma maison parmi l’ombrage,
Me sourit comme un berceau,
Connais-tu mon beau village,
Qui se mire au clair du ruisseau?
8. A ma mère
Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère, je pense à toi…
Ô Daman, ô ma Mère,
Toi qui me portas sur le dos,
Toi qui m’allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas,
Toi qui la première m’ouvris les yeux aux prodiges de la terre,
Je pense à toi…
9. L’écolier docile
L’écolier docile.
» Adieu I petit chérie, voug vous rendez en classe
Ne vous y faites pas punir.
— Non, maman, pour cela, que faut-il que je fasse ?
Une chose, obéir.
10. La cigale et la fourmis
La Cigale, ayant chanté
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau (1).
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’août (2), foi d’animal,
Intérêt et principal.