La plupart de ceux qui ont été libérés de la prison de Makala par grâce Présidentielle fin 2018, ont décidé d’y retourner faute de moyen de subsistance.
C’est le ministère de la justice qui a livré l’information au cours d’un atelier sur l’administration pénitentiaire. Le secrétaire général de ce ministère ne comprends pas comment ces personnes préfèrent rester dans leurs conditions d’avant, au lieu d’être en liberté.
« Nous, en tant que pénitenciers, nous n’avons pas compris ce phénomène. Il y a certains parmi eux qui n’ont pas de maisons et qui veulent rester dans des camps de détention. L’administration pénitentiaire ne peut pas comprendre que quelqu’un qui a passé 12 ans dans une prison puisse, après un mois, y rentrer. C’est un phénomène que nous étudions afin de trouver une solution. Certains mêmes commettent de petites infractions pour regagner la prison parce que là ils se sentaient mieux », a-t-il expliqué.
C’est un fait qui les a vraiment dépassé.