L’arrivée de la pandémie de la covid-19 en Afrique a ramené une forte agitation dans plusieurs entreprises et institutions privées. Une crise qui a d’abord, été humaine et sanitaire, a eu à toucher les autres domaines d’activités. Parmi les secteurs mis en cause par ce virus, il y a notamment le secteur financier.
En effet, cette pandémie a tourmenté les projections financières dans le court et moyen terme. Plusieurs entreprises et institutions privées se trouvent dans une situation compliquée. D’où la plupart de ces structures étaient dans l’obligation de réduire l’effectif des agents, suite à l’incertitude, qui engendre des effets négatifs sur l’appréciation du résultat ou du patrimoine de leurs organisations. Cette crise sanitaire mondiale a entrainé une forte réduction de la production et vente, des échanges commerciaux et de fortes variations des taux de change, mais également une réduction des transactions courantes à l’échelle africaine voire au niveau mondial.
Considérant cette situation, une question cruciale se pose : comment le secteur financier doit se comporter face aux effets de la covid-19 pour une bonne gestion de crise ?
Les institutions privées doivent s’organiser entre elles pour s’adresser à l’État « Gouvernement », dans le but de solliciter une aide financière « subvention » et des allègement fiscaux en même temps des diverses faveurs. Cela peut se faire de manière sélective, après une analyse exécutée par un organe accrédité par l’État. Cependant, le 26 mars 2020, le gouvernement marocain a mis en place via la caisse centrale de garantie, un mécanisme appelé « DAMANE OXYGÈNE » pour aider les organisations privées, qui sont impactées par la crise sanitaire de coronavirus. Cet organisme vise à assurer la mobilisation des ressources de financement en faveur des entreprises bien ciblées du royaume chérifien.
D’après le dernier rapport sur la stabilité financière dans le monde (https://www.imf.org/fr/publications/GFSR/Issues/2020/04/14/golobal-financial-stability-report-april-2020), le système financier a déjà subi un impact majeur et une intensification de la crise, qui pourraient porter atteinte à la stabilité financière à l’échelle mondiale.
À ce stade, les priorités imminentes ou instantanées consistent à apporter de l’aide financière ou la subvention d’urgence, qui provient de l’État de chaque pays africain, pour un bon rebondissement ou une bonne reprise des affaires. Sur ce, une fois que la pandémie sera atténuée, les entreprises privées qui se trouvent déjà déficitaires, par rapport à cette situation de crise de covid-19, devront consentir beaucoup d’efforts dans l’espoir de réformer leurs activités en réduisant les déséquilibres financiers de leurs institutions.
Par ailleurs, cette crise mondiale sanitaire devra interpeler les entreprises privées en Afrique. Et ce, pour envisager une bonne gestion financière, car toute entreprise, quel que soit son secteur d’activité, sa taille ou ses ressources, est susceptible d’être impactée par une crise. Il est important de se préparer à tout ce qui peut se présenter, afin d’éviter le pire.
Pendant ce moment périlleux, ces organisations travaillent d’arrache-pied pour arrêter des stratégies et des nouvelles directions, en mettant en œuvre un plan de gestion de crise pour s’en sortir face à l’épreuve de la pandémie de covid-19.
Si ce fléau est loin d’être à son terme, la crise financière se penchera à l’horizon, et elle pourrait ramèner un grand risque de faillite pour certaines entreprises.