L’exécutif Burundais vient d’ordonner à son service de migration, lexpulsion d’ici vendredi 15 mai, des experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) chargés d’accompagner l’équipe de riposte à la quête des solutions adéquates pour éradiquer le Covid-19.
Selon les informations qui nous sont transmises par le biais de TV5 Monde Afrique, ces spécialistes servaient de conseillers au gouvernement sur le coronavirus. Pour le même site, Des sources médicales accusent l’exécutif de minimiser sciemment son ampleur à quelques jours de l’élection présidentielle du 20 mai.
L’Organisation des Nations Unies a de sa part dit qu’il regratait profondément que le régime de Pierre Nkurunziza expulse ses fonctionnaires internationaux.
Pour sa part, Le ministère burundais des Affaires étrangères a dans une lettre adressée au bureau africain de l’OMS, annoncé en premier lieu l’expulsion du docteur Walter Kazadi Mulombo, haut fonctionnaire des Nations Unies et représentant de l’OMS au Burundi, et de trois autres experts. Un burundais ayant requis l’anonymat a révélé que son pays accuse cette organisation spécialisée dans le domaine de la santé d’ingérence inacceptable dans sa gestion du coronavirus.
Ce média précité a ajouté que cette mesure d’expulsion a intervenu quelques jours avant la tenue des élections présidentielle, législatives, et municipales qui auront lieu le 20 mai dans ce pays africain.
Pour ce qui est de la situation épidémiologique du Covid-19, le Burundi n’a pour l’heure officiellement recensé que 27 cas positifs, dont un décès. Mais les autorités sont accusées par des médecins et l’opposition de cacher des cas de Covid-19, en les attribuant à d’autres maladies comme la pneumonie.