Maitre Judith Ntumba motive les femmes avec quelques faits qui ont marqués sa vie de femme

Profitant du mois de la femme et de son anniversaire, Maitre Judith Ntumba (Juriste Australienne, Internationaliste et passionnée des droits des femmes, d’origine Congolaise) motive les femmes avec quelques faits qui ont marqués sa vie de femme

Le mois de mars est particulier pour moi non seulement pour la raison évidente que c’était le mois où les cieux ont décidé que je sois enfin présenté au monde. Mais, c’est aussi un mois qui pour moi est porteur de nombreuses possibilités, en termes d’espoirs, d’aspirations, de triomphe et aussi de créativité.

En fait, si c’est le mois où nous célébrons le fait qu’à une certaine époque, une certaine organisation dans le monde a décidé que les femmes devraient être égales aux hommes en termes d’opportunités de contribuer à l’avancement de ce beau monde, je pense que les descriptions ci-dessus sont sans aucun doute tout à fait correctes. Et donc, je tiens particulièrement au mois de mars, surtout cette année parce que je le ressens unique en termes d’espoir, de clarté de pensée et de stabilité.

Une personne célèbre a dit un jour: “qu’il y a trois choses qui soutiennent ma vie, il y a trois choses qui me rendent émotif. Premièrement, la triste réalisation que j’ai perdu du temps précieux que je ne rattraperai pas. Deuxièmement, le fait que Jésus-Christ m’a sauvé et m’a rendu heureux. Troisièmement, le fait que Jésus-Christ m’a révélé son grand plan et son dessein pour ma vie et depuis lors, mon avenir a été pris en charge”.

Je suis plus que bénie de naître d’une mère remarquable qui, grâce à ses gènes, m’a transférée certaines de ses plus grandes forces, auxquelles la poursuite de l’éducation fait partie.

Si ce célèbre individu a une fois avoué qu’il y avait trois choses qui le rendent émotif, je peux empruntée à ses mots et plutôt dire que dans mon cas, il y a trois choses qui ont eu un grand impact sur le chemin de ma destinée.

En première, l’incroyable femme qui a pleuré de joie aujourd’hui à la réalisation d’enfin bercer cette petite fille qu’elle a portée dans son ventre pendant des mois. Cette petite fille qui l’a soumise à l’insomnie, aux nausées matinales, et la liste n’est pas exhaustive. Cette petite fille qui marque la fin de sa contribution et de sa participation dans ce monde dans la chair humaine. Mais, qui introduit une nouvelle saison d’espoir, de guérison et d’aspirations pour la continuité, entre autres, de son nom aussi. C’est ma mère.

La deuxième chose qui m’a marquée est l’éducation qui a cultivée ma confiance en moi et stimulée mon intellect. Il est dommage que les femmes confiante en elles même soient considérées comme arrogante dans ce monde. Il est également attristant que la décence, la moralité et les principes ne dominent plus nos tables des discours. C’est particulièrement un choc pour moi parce que j’eue un grand-père incroyable qui venait me chercher et me faire monter sur le canapé pour me dire à quel point j’étais incroyablement belle et à quel point j’étais l’un de ses plus beaux bijoux. Ce à quoi ma grand-mère ajoutée qu’elle ne pourrait jamais expliquer à quel point ma vision était incroyablement claire. Je pourrais choisir une couleur, un tissue, un dessin même dans mon sommeil, d’après elle, et cela produirait des résultats étonnants pour les tricots qu’elle tricotait pour les bébés.

Troisièmement, j’ai été touchée par la façon dont Jésus-Christ m’a transformé, m’a éduqué et a pourvu pour moi dans l’absurde des voies! Ma sœur toujours aussi spirituelle dirait même après une certaine intervention divine: “Je t’en prie de ne pas partager cela avec qui que ce soit. J’ai encore besoin de toi vivante”.

Alors, pour clore les célébrations des droits des femmes, j’y associe cette merveilleuse journée du 20 mars où j’ai été présentée au monde pour être une contributrice active et une participante passionnée.

La trajectoire de ma vie montre que je fus un enfant de nombreux pays. Je porte les marques invisibles de leurs histoires et cultures qu’ils ont jugé bon de me confier. En conséquence, une citoyenne du monde, je fus. Une citoyenne du monde, je serai à jamais par la grâce de Dieu qui me fortifie.

( Me Judith Ntumba, Juriste Australienne, Internationaliste et passionnée des droits des femmes, Photo by Maria Tshilolo)

Vive la féminité! Vive l’autonomisation des femmes! Vive une vie pleine d’opportunités!

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