Le 6 août 2024, le président félix Tshisekedi a publiquement accusé son prédécesseur Joseph Kabila d’être derrière l’Alliance des Forces du Changement (AFC) dirigée par Corneille Nangaa.
Selon le chef de l’État, l’AFC serait une manœuvre de Kabila pour saboter le processus électoral en République démocratique du Congo. Tshisekedi a affirmé que Kabila cherche à influencer les élections à venir en soutenant Nangaa, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions politiques accrues alors que le pays se prépare pour les élections générales prévues en 2023. Tshisekedi a appelé à la vigilance face à ces « manœuvres » visant à entraver la tenue d’élections libres et transparentes.
De son côté, Kabila n’a pas encore réagi publiquement à ces accusations. L’AFC, pour sa part, a rejeté les allégations du président, affirmant œuvrer dans l’intérêt supérieur du peuple congolais.
Cette prise de position de Tshisekedi contre son prédécesseur traduit la persistance des divisions politiques en RDC. Elle souligne l’importance cruciale des prochains scrutins pour l’avenir démocratique du pays.