C’est une situation qui soulève de nombreuses interrogations et critiques au sein de la population congolaise.
Deux affiches circulant sur les réseaux sociaux, les pasteurs François Mutombo (connu sous le nom « Voici l’Homme ») et Marcelo Tunasi prévoient d’organiser chacun un culte de réveillon le 31 décembre prochain au Palais du Peuple de Kinshasa.
Cette information a suscité une vive polémique, les internautes dénonçant le fait que les autorités congolaises aient autorisé deux églises différentes à tenir leurs activités au même endroit et au même moment.
Pour l’heure, ni les deux pasteurs concernés, ni les autorités compétentes, n’ont réagi officiellement à cette situation. Cette absence de prise de position alimente les interrogations et les critiques de la part de la population, qui s’étonne de cette coïncidence.
Les internautes remettent notamment en cause le rôle des pouvoirs publics, leur reprochant d’avoir donné leur aval pour que ces deux événements se tiennent au même endroit. Certains y voient une forme de favoritisme ou de laxisme de la part des autorités, qui auraient dû s’assurer que ces deux activités ne se chevauchent pas.
Au-delà des enjeux logistiques et organisationnels, cette polémique soulève également des questions d’ordre religieux et d’équité entre les différentes confessions. Les fidèles s’interrogent sur les raisons qui ont poussé les autorités à autoriser cette situation, qui risque de créer des tensions entre les deux églises concernées.
À quelques jours seulement de la tenue de ces deux cultes de réveillon, la situation reste confuse et aucune clarification n’a encore été apportée. Les Congolais attendent avec impatience que les responsables prennent position et expliquent les raisons de cette coïncidence, afin d’apaiser les esprits.
Cette polémique met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités en matière de régulation des activités religieuses, dans un pays où le poids des églises est prépondérant. Une situation qui soulève de légitimes interrogations au sein de la population.