Papy Mbavu, le créateur du morceau à succès “Kotazo”, sorti en 2007 et marquant profondément la scène musicale congolaise, dénonce publiquement l’exploitation de son œuvre par de nombreux artistes sans qu’il n’en soit aucunement rémunéré.
Un titre devenu culte, récemment remis en lumière
Le titre “Kotazo” et sa danse emblématique ont marqué les esprits à leur sortie en 2007. Récemment, le morceau a connu un regain de popularité sur les réseaux sociaux grâce à des vidéos challenges s’inspirant de cette nostalgie.
Une exploitation sans contrepartie financière
Malgré le succès persistant de son œuvre, Papy Mbavu affirme ne rien percevoir des bénéfices générés, notamment par des artistes en Europe qui utiliseraient le titre sans son accord ni rémunération. “À ceux qui bouffent mon argent en Europe, depuis Kotazo. Vous bouffez et moi je ne reçois rien”, a-t-il dénoncé.
Papy Mbavu exhorte les usurpateurs à se conformer à la loi et à reconnaître cette création intellectuelle comme étant la sienne. Il réclame légitimement la juste rémunération qui lui est due en tant qu’auteur de ce morceau devenu culte.
Un artiste longtemps resté dans l’ombre
Malgré le succès retentissant de “Kotazo”, Papy Mbavu est resté pendant longtemps dans l’ombre, sa contribution n’ayant pas été suffisamment mise en avant. Il souhaite aujourd’hui que son travail et ses droits d’auteur soient enfin reconnus à leur juste valeur.
Un combat pour la défense de la propriété intellectuelle
La prise de parole de Papy Mbavu s’inscrit dans un combat plus large pour la défense des droits des artistes et le respect de la propriété intellectuelle, un enjeu crucial pour la valorisation du talent créatif en Afrique.