Le rappeur français a levé le voile sur sa relation compliquée avec l’alcool, mettant en lumière les dommages causés par cette consommation excessive.
Ce n’est pas chose courante de voir un rappeur français aborder ouvertement le sujet de l’alcool lors d’une interview. Pourtant, Naza a fait le choix de se livrer en toute franchise sur ce sujet délicat, lors de son passage dans l’émission « Ton Quotidien » présentée par Pablo Mira.
« En fait je ne bois pas, mais je buvais. Je buvais beaucoup, tu vois ? », confie d’emblée le rappeur. Il poursuit en évoquant les conséquences physiques de cette consommation excessive : « T’as pas vu comment j’étais sous levure ? Tu peux regarder des vidéos… T’as vu là je suis un gros bout de chou… Ça me fait grossir, j’étais comme ça ! Là y avait… plus 50 kilos, vraiment 50, j’abuse pas. »
Naza n’a pas hésité à se remémorer cette période difficile avec humour, allant jusqu’à affirmer que lorsqu’il était dans cet état, « je dansais bien hein ! ». Mais il reconnaît désormais que cette situation n’était pas saine : « Maintenant, quand t’enlèves un peu, là sur scène, c’est grave ! »
Au-delà de l’aspect physique, la consommation d’alcool a également eu un impact sur la carrière du rappeur. Dans une industrie où l’image et la performance sont essentielles, ses excès ont pu lui coûter des opportunités ou nuire à sa crédibilité auprès du public.
« En gros, quand y avait du studio, je buvais. Il y avait du studio quand même une ou deux fois par semaine, je me mettais dans l’ambiance. T’as vu, moi je fais des sons festifs, donc il faut que je me mette comme si j’étais en soirée. On buvait… Après c’était les débuts, je venais d’arriver. J’étais pas encore conscient, je voyais même pas le buzz, on buvait et on s’en foutait. Et après je me suis dit : y a pas besoin de ça, l’inspi elle est là ».
Ce témoignage courageux de Naza met en lumière les dommages causés par une consommation excessive d’alcool, un fléau bien ancré dans la société française et encore plus présent dans certains milieux, comme celui du rap.
Au-delà des ravages sur la santé, ces abus peuvent également avoir des répercussions importantes sur la vie personnelle et professionnelle des artistes. Un message fort qui, espérons-le, pourra inspirer d’autres rappeurs à se saisir de cette problématique et à témoigner à leur tour.