Alors que le mot “légende” est de plus en plus utilisé pour qualifier certains artistes congolais en pleine carrière, le chanteur et musicien Pascal Lokua Kanza a tenu à apporter une nuance pleine d’humilité et de sagesse. Interrogé à ce sujet, il a répondu simplement :
“Non, je ne suis pas une légende, je suis encore vivant.”
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Une déclaration brève, mais puissante, qui remet en perspective l’usage parfois prématuré et exagéré de ce titre honorifique. Lokua Kanza, reconnu à l’échelle internationale pour sa voix douce, ses compositions raffinées et son approche humaniste de la musique, rappelle ainsi qu’une légende, au sens profond du terme, est souvent une figure dont l’héritage s’inscrit dans le temps, bien au-delà de sa propre vie.
Dans un contexte où la scène musicale congolaise est traversée par des débats passionnés sur qui mérite ou non ce statut — notamment avec les récentes déclarations de Jean-Marie Kasamba et les réactions de figures comme Celeo Scram — Lokua Kanza choisit la retenue et la modestie.
Cette réaction tranche avec les prises de positions parfois virulentes d’autres artistes et observateurs, et souligne une autre façon d’aborder la reconnaissance artistique : celle qui repose sur la postérité, la discrétion et l’humilité.
Pour de nombreux mélomanes, cette posture renforce encore le respect que suscite Lokua Kanza. Car, paradoxalement, c’est souvent en refusant le titre qu’on en devient
