Depuis l’annonce du concert de Fally Ipupa au Stade de France, les réactions se multiplient, y compris au sein de la presse congolaise, où l’événement a déclenché un véritable débat entre plusieurs journalistes.
Tout a commencé avec Israël Mutombo, journaliste de l’émission Bosolo na Politik et proche de Ferre Gola, qui a émis des critiques à l’encontre du concert. Ces piques ont rapidement reçu des réponses de ses collègues.
Louis-France Kuzikesa défend Fally Ipupa
Louis-France Kuzikesa, journaliste réputé dans la sphère politique congolaise, a réagi pour défendre l’artiste :
« Cher Fally Ipupa, si c’est pour des interviews qu’ils veulent te tuer, accorde-leur des interviews pour qu’ils te laissent tranquille.
Certains Congolais commencent à ressembler à des chiens : quand ils aboient, il suffit de leur jeter des os et ils te laisseront tranquille.
Je ne vois aucun Congolais sérieux et crédible qui ne soit pas fier de Fally Ipupa, sauf un vieux papa à la barbe blanche qui se comporte comme un adolescent pubère surexcité, dont l’activité principale de sa vie est la trahison envers ceux qui excellent dans la dignité et l’honneur.
Force à toi frère. »
Réplique d’Israël Mutombo
Le journaliste a répondu avec ironie :
« Critiquez-moi et vous obtiendrez votre visa Schengen de 5 ans en retour ! Telle est la promesse faite.
Botala ba petits na misu ya mawa, bazo luka visa na sima ya Maître Plein.
Lisez sur mes lèvres… »
Patrick Lokala entre dans le débat
Patrick Lokala, autre journaliste influent, a également pris part à l’échange :
« Frère, le visa Schengen n’a jamais été un luxe pour les personnes civilisées. Tika complexe et merci d’avoir compris que le monde ne tourne pas autour de vous. En passant, dites au monde où avez-vous appris le journalisme ? »
Un débat qui divise
Cette série de publications montre à quel point l’annonce du concert de Fally Ipupa a créé des tensions et des prises de position passionnées au sein des médias congolais. Entre défense de l’artiste et critiques personnelles, le débat reflète également les rivalités et sensibilités qui traversent la presse congolaise.
