Au cours d’une interview accordée au site internet d’information 7/7.cd, le député National Daniel Mbau a annoncé samedi 17 juillet le dépôt de la proposition d’une loi fixant la dot à 500 $ en milieux urbains et 200 $ en milieux ruraux.
Pour ce cadre du mouvement de libération du Congo MLC Daniel Mbau a fait savoir que dans les prochains jours il va falloir déposer cette loi au bureau de l’Assemblée nationale pour régler le coût de la dote qui pèse sur les fiançailles et aux familles.
« Nous déposons incessamment une proposition de loi portant modification du code de la famille. Elle touche les questions liées à la personne, aux fiançailles, au mariage, à la polygamie ainsi qu’à la succession. Concrètement, elle fixe le montant maximal de la dot à 500 USD dans les milieux urbains et 200 USD dans les milieux ruraux. Elle assure la protection pénale contre les intrusions des tiers de mauvaise foi », a expliqué Daniel Mbau.
Et d’ajouter que: « Elle formalise les fiançailles qui cessent d’être une simple promesse de mariage pour devenir un véritable engagement solennel assorti des droits et obligations. Sur ce, elles ont sous peine de dissolution de plein droit désormais une durée maximale d’une année une seule fois renouvelable et sa rupture anticipative est soumise à un test de grossesse préalable », a-t-il ajouté.
En poursuivant son speech, ce parlementaire, Daniel Mbau estime que : « En outre, cette loi pénalise la polygamie et renforce les valeurs axiologiques chrétiennes sur la protection du ménage. Somme toute, cette modification participe désormais à la sophistication ainsi qu’à la juste adéquation du code de la famille aux réalités de notre société moderne en pleine mutation. Le code de la famille devient désormais un texte d’imprégnation sociale et de sécurisation collective », a dit D.Mbau.
Il faut noter que, actuellement la question liée à la date dans les différentes familles en République démocratique du Congo est devenue une case tête pour l’homme de réunir la somme d’argent exigé avant de prendre en mariage la fille.
Hervé Kabwatila