Le concert “Solidarité Congo”, tenu récemment à l’Accor Arena de Bercy, avait pour objectif de mobiliser des ressources en faveur des victimes des conflits dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Un événement de grande ampleur qui a vu la participation de figures majeures de la musique telles que Gims, Dadju, Youssoupha, Fally Ipupa, entre autres.
Cependant, si l’initiative a été saluée par une partie du public, elle suscite également des interrogations croissantes sur la transparence de son organisation, notamment de la part du journaliste d’investigation Gauthier Sey. Ce dernier a exprimé ses réserves quant à la gestion des fonds, affirmant :
« On va aussi chercher à savoir combien ils ont récolté et comment cet argent parviendra aux victimes des guerres à l’Est. »
Déjà préoccupé par l’implication financière du gouvernement dans l’événement, Gauthier Sey a annoncé vouloir poursuivre ses investigations pour faire toute la lumière sur le montant exact collecté et les mécanismes prévus pour assurer la traçabilité des fonds.
Ses déclarations viennent relancer le débat sur la nécessité d’une transparence rigoureuse dans les initiatives humanitaires, surtout lorsqu’elles sont portées par des institutions publiques ou en partenariat avec elles. Une affaire à suivre de près, alors que les attentes restent fortes du côté des populations touchées par les violences dans l’Est du pays.