À peine quelques jours après la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, un nouveau cas de disparition d’athlète cubain fait surface. Dayle Ojeda, judokate faisant partie de la délégation bien que pour ne pas compatir pour soutenir une autre athlète, est portée disparue après son voyage dans la capitale française.
Comme le soulignent de nombreux observateurs, ce genre de situation n’a malheureusement rien d’isolé pour Cuba. Depuis des années, les Jeux Olympiques sont l’occasion pour certains sportifs de haut niveau de fuir le régime en place dans le pays. Plusieurs exemples marquants ont déjà été rapportés lors des dernières éditions.
Des médaillés d’or olympiques comme Ismael Borrero et Fernando Jorge ont ainsi choisi de déserter récemment, lors de stages à l’étranger. Ces fugues sont toujours perçues comme un camouflet par les autorités cubaines, qui voient le sport comme un vitrine de leur régime. Elles traduisent le malaise de nombreux athlètes, malgré les succès de Cuba dans son histoire olympique.
Avec cette nouvelle disparition, le cas de Dayle Ojeda cristallise une réalité géopolitique complexe, celle de l’exode des talents sportifs cubains à l’occasion des grandes compétitions internationales.
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