L’ancien dirigeant estime que le football congolais a perdu son leadership continental depuis son départ il y a près de 4 ans.
Près de 4 ans après avoir quitté la présidence de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari Selemani exprime aujourd’hui ses regrets face à cette décision. Dans un entretien accordé à la radio Top Congo FM, l’ancien dirigeant reconnaît avoir fait « une erreur » en démissionnant, estimant que le football congolais n’a plus la même influence sur la scène africaine depuis son départ.
« Je ne peux pas mâcher les mots. Je regrette ma décision d’avoir quitté la FECOFA », a ainsi confié Constant Omari, déplorant que « le football est par terre » en République démocratique du Congo depuis son absence. Selon lui, son départ a permis à « certaines autorités » d’être « baladées » par le président de la FIFA, Gianni Infantino, qui aurait eu « des objectifs bien précis de [le] faire taire ».
L’ancien patron de la FECOFA affirme avoir pris cette décision pour « permettre aux gens qui ont passé du temps à [le] casser » de « voir la réalité ». Mais aujourd’hui, il constate que « beaucoup de messieurs » le sollicitent pour qu’il revienne à la tête de l’instance dirigeante du football congolais.
Toutefois, Constant Omari pose une condition à un éventuel retour : le règlement de « différents » qu’il a avec « certaines personnes », sans vouloir les identifier. Une situation complexe, compte tenu des relations très tendues qu’il entretient avec plusieurs figures influentes de la FECOFA et de la Confédération africaine de football (CAF).
Malgré ces obstacles, l’ancien président semble déterminé à réintégrer la FECOFA, qu’il estime être la clé pour redonner au football congolais son leadership sur le continent. Un défi de taille, alors que la fédération est actuellement sous la tutelle du Comité de normalisation (CONOR) installé par la CAF.