Le journaliste Israël Mutombo a vivement critiqué le déroulement du concert « Congo Solidarité » organisé à Paris, un événement qui devait initialement sensibiliser sur l’agression du Rwanda contre la RDC et dénoncer le génocide congolais en cours.
Lors de cette soirée, un moment particulier a retenu l’attention : l’artiste malien Sidiki Diabaté a interprété l’hymne national congolais “Debout Congolais”, dans un geste de solidarité envers le peuple congolais. Cependant, la réponse des artistes congolais présents a suscité la controverse.
« Un malien fait “Debout Congolais” en solidarité avec le peuple congolais. A son tour, un congolais “chante la femme” » a commenté le journal Israël Mutombo sur sa page Facebook.
Au lieu de saisir cette opportunité pour porter le message de sensibilisation sur la situation dramatique en RDC, plusieurs artistes congolais ont choisi d’interpréter des chansons célébrant la femme. Cette orientation artistique a été vivement critiquée par Israël Mutombo, qui y voit un décalage flagrant avec l’objectif initial du concert.
Selon le journaliste, ce choix de répertoire témoigne d’un manque de considération pour la gravité de la situation en RDC. Alors que le pays fait face à une agression extérieure et que des milliers de Congolais souffrent, l’urgence aurait dû être de porter ce message de détresse sur la scène internationale.
Cette polémique soulève des questions sur la responsabilité des artistes dans les causes nationales et leur rôle en tant que porte-voix de leur peuple, particulièrement dans des contextes de crise. Le contraste entre l’engagement de l’artiste malien et l’approche des artistes congolais n’a fait que renforcer ce questionnement.
Le journaliste rappelle que le concert avait une mission claire : alerter l’opinion internationale sur la tragédie qui se déroule en RDC. Une mission qui, selon lui, n’a pas été pleinement accomplie en raison de ces choix artistiques contestables.