Hier lundi 17 juillet, sur la toile, la fille de l’ancien gouverneur du Kasaï Oriental, Christelle Ngoy, a tenu des propos désobligeants à l’égard de la première dame, Denise Nkakeru. Un jour après soit ce mardi 18 août, elle fait marche arrière et présente ses excuses.
Comme pour mettre en exergue l’adage français, « une faute avouée est à moitié pardonner. », dit-on. La fille de Ngoy Kasanji s’y applique :
« Il m’est attribué d’avoir tenu des propos à l’endroit de la très distinguée première dame Denise Nyakeru Tshisekedi. En tant que mère et enfant, j’ai beaucoup d’estime à l’endroit de ma propre mère ainsi qu’à toutes les mères du monde. Je ne peux pas manquer du respect à Mme Denise, si quelque part, mes propos l’auraient vexée, pour qui j’ai beaucoup d’estime et respect, pour preuve, mon compte Facebook, je lui demande sincèrement pardon. », a laissé entendre Christelle Ngoy.
Avant de nuancer, léducation que j’ai reçue de mes parents ainsi que ma religion chrétienne ne me permettent pas de tenir des propos désobligeants à l’endroit des parents.
« Chers parents, veuillez me pardonner. », s’adresse-t-elle à l’épouse du président de la République.
Contexte de l’exaspération de la famille Kasanji
Après que le Tribunal de grande instance de Gombe a tranché en faveur de Gabriel Mokia, le lundi 17 août dernier, dans l’affaire de spoliation de maison qui l’opposait à l’ancien gouverneur du Kasaï Oriental, Ngoyi Kasanji. Ce verdict a fait bondir la classe politique congolaise. Des réactions de tout genre ont germé.
Pour les perdants et mécontents, « ce jugement est issu d’une main noire du président de la République. », disent-ils.
C’est dans cette optique que la fille de l’ancien président de Sanga Balende est sortie de son mutisme pour faire entendre sa voix. Elle a taclé Denise Nyakeru et son mari au sujet de cette affaire.