Originaire de la ville de Kisangani dans la province de la Tshopo, Alesh a vecu une période de vache maigre dans cette ville. Il a, au cours d’une interview accordée à Mbote.cd, ouvert la brèche à son passé secoué par des turbulences au sein de la classe politique congolaise.
Dans son adolescence, Alain Shirwisa a vécu des moments très durs comme il l’a révélé lui-même face à la caméra de Mbote.cd. Son frère a perdu la vie pendant la guerre de 6 jours qui a eu lieu dans la ville de Kisangani.
L’idée de composer la chanson « Biloko ya boye », lui est venue de cet incident qui a amené une conflagration en son for intérieur.
« Ma vie personnelle a grandement été affectée par les décisions politiques de ce pays. J’ai perdu mon grand frère, l’aîné de notre famille à cause de certaines décisions politiques de ce pays. Un de mes frères se sert aujourd’hui difficilement de sa main gauche, parce qu’il avait été atteint d’une balle et des éclats d’une roquette pendant la guerre de 6 jours à Kisangani. », a déclaré ce jeune artiste dit « engagé ».
En tant qu’Ado, Mawa Nzambe dit avoir vécu 4 guerres à Boyoma. « La première fois, qu’on me tire dessus, c’était le 5 juin 2000. », j’avais à peine 15 ans. », a-t-il fait savoir.
Face à toutes ces violations des droits humains, le rappeur se dit être « affecté » par la politique de ce pays et qu’il ne pouvait pas rester indifférent.
« Je pense qu’il y a très peu d’artistes qui écrivent sur les réalités de ce pays et c’est par là que vient ma responsabilité. », a laissé entendre Alesh.
Jegou – Miguel