La crise secoue une nouvelle fois l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Dans un communiqué datant du 17 octobre, la branche « Force du Progrès » a donné un ultimatum de 48h à Augustin Kabuya, président intérimaire du parti, pour qu’il quitte la permanence nationale.
La Force du Progrès accuse M. Kabuya de confisquer les libertés au sein de l’UDPS et de violer à répétition les statuts du parti. Elle lui reproche notamment son « refus systématique » d’obtempérer à la décision du 11 août du Conseil de Direction Permanente qui voulait le remplacer par Deo Bizibu.
Au-delà du délai fixé, la branche menée par Guylain Mupemba dit être prête « à le faire partir par la force ». Ce durcissement du ton risque d’envenimer davantage les tensions entre les différentes chapelles de l’UDPS, principal parti de l’opposition.
Alors que le camp Kabuya refuse de céder la place, cette escalade verbale suscite de nouvelles craintes quant à une possible dé stabilisation du parti de feu Etienne Tshisekedi. L’unité au sein de l’UDPS est de nouveau mise à l’épreuve.