Bus et taxis sont rares sur les différents axes routiers de Kinshasa lundi matin. À la base les chauffeurs des transports en commun ont déclenché une grève pour dénoncer des actes inhumains dont ils sont victimes des éléments de la police et d’autres agents « véreux et fictifs »qui rôdent dans les rues de la capitale.
Plusieurs chauffeurs des transports en commun de Kinshasa se disent agacés par les tracasseries des différents services commis à la réglementation routière.Selon eux, ils sont victimes de tracasserie.
Cette situation a poussé la plupart d’entre eux à laisser leur véhicule au garage, question d’observer un mouvement de grève ce lundi.
Cette grève a des répercussions sur la circulation. Sur certains arrêts de bus par exemple à l’UPN , seuls les véhicules personnels sont visibles. Les voitures et les bus assurant le transport en commun sont quasi invisibles.
Selon certaines sources consultées, cette situation est observée également au croisement des avenues Landu dans la commune de Bumbu.
À Tshangu dans la partie Est de Kinshasa, plusieurs personnes sont en train de faire la marche pour rejoindre le centre-ville faute des moyens de transport.
Notons que, les bus Transco de l’Etat ne disposant que d’un faible charroi automobile, ne peuvent pallier à cette situation pour une population estimée à plus de 15 millions.