Près de sept jours après les fortes pluies survenues dans la nuit du 4 au 5 avril 2025, le quartier Ndanu, situé dans la commune de Limete, reste sous les eaux. La situation demeure critique, alors que les habitants peinent à retrouver un semblant de normalité.
Les eaux stagnantes n’ont pas reculé bien au contraire. Une nouvelle pluie tombée pendant plus de trois heures dans la nuit du vendredi 11 avril a aggravé l’état des lieux. Le niveau de l’eau a monté, inondant davantage de maisons, coupant l’accès à plusieurs ruelles, et plongeant les familles dans une angoisse prolongée.
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Sur place, les témoignages des habitants reflètent un profond traumatisme. Des personnes âgées ont dû être évacuées lentement et parfois dans des conditions précaires, faute de moyens logistiques adéquats. D’autres, coincées dans des zones inaccessibles, attendent toujours de l’aide.
Les riverains pointent du doigt l’absence d’un système efficace de drainage, aggravée par l’urbanisation anarchique et le manque d’entretien des caniveaux.
Malgré les alertes des années précédentes, aucun plan structurel n’a été mis en place pour prévenir ce genre de catastrophe à répétition.
Ndanu, comme plusieurs autres quartiers de Kinshasa, paie le prix fort du changement climatique combiné à une mauvaise gouvernance urbaine selon certains experts et politiques. En attendant une réponse concrète, les habitants continuent de subir, impuissants, la montée inexorable des eaux.
