Ce vendredi matin, la commune de Kintambo s’est réveillée sous le poids d’embouteillages paralysants. Des axes majeurs comme l’avenue du Magasin, Colonel Monjiba, et d’autres artères stratégiques ont été complètement saturés, forçant de nombreux habitants à abandonner les transports en commun devenus quasi inexistants.
Dès les premières heures de la matinée, les files interminables de véhicules bloqués ont envahi les principales routes, rendant la circulation presque impossible. « Il n’y avait aucun taxi, même les motos n’avançaient plus. J’ai dû marcher plus de 45 minutes pour arriver à mon lieu de travail », témoigne Mireille, une employée de banque rencontrée à Kintambo Magasin.
You Might Also Like
Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, la rareté des transports en commun a aggravé la situation. Certains chauffeurs, découragés par les bouchons incessants, ont préféré garer leurs véhicules, laissant des milliers de passagers à la merci de longues marches sous le soleil matinal.
À l’origine de ces embouteillages, plusieurs facteurs sont pointés du doigt : la dégradation continue de la voirie, les véhicules en panne laissés sur la chaussée, l’indiscipline des conducteurs, mais aussi l’absence visible des agents de la circulation pour réguler le trafic.
Kintambo, déjà connue pour être l’un des points névralgiques du trafic à Kinshasa, semble de plus en plus étouffée par l’augmentation du parc automobile et le manque d’infrastructures adaptées. En attendant des solutions durables, les habitants, eux, continuent de faire face à une réalité de plus en plus pénible : celle de marcher faute de mieux.
