Constant Mutamba : « On ne lève pas, on ne supprime pas, on n’abolit pas la peine de mort pour faire plaisir aux ONG de défense des droits de l’homme »

Ordi Mande
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Lors d’un briefing gouvernemental tenu hier soir, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a fermement réaffirmé la position du gouvernement congolais concernant la peine de mort. Ses déclarations interviennent dans un contexte où plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) et défenseurs des droits de l’homme appellent à l’abolition de cette pratique.

« On ne lève pas, on ne supprime pas, on n’abolit pas la peine de mort pour faire plaisir aux ONG de défense des droits de l’homme », a déclaré Mutamba.

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Le ministre a souligné que la question de la peine de mort ne doit pas être abordée sous l’influence de pressions extérieures, mais doit plutôt tenir compte des réalités locales.

« Il n’y a pas de recul. Recul par rapport à qui et par rapport à quoi ? » at-il exposé, insistant sur le fait que le gouvernement ne cèdera pas aux demandes jugées inappropriées ou déconnectées des réalités congolaises.

Mutamba a également précisé que les règles et normes internationales ne devraient pas être transposées sans une compréhension approfondie des contextes nationaux.

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Cette déclaration du ministre de la Justice a provoqué des réactions variées au sein de la société civile depuis quelques heures.

Les partisans de l’abolition de la peine de mort estiment que cette pratique est incompatible avec les droits fondamentaux de l’homme, tandis que d’autres soutiennent que la peine de mort reste un outil nécessaire pour lutter contre la criminalité grave.

Le débat sur la peine de mort en République Démocratique du Congo continue d’être un sujet sensible, et les positions du gouvernement semblent fermement ancrées, malgré les pressions croissantes de la communauté internationale et des ONG.

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