De retour d’Addis-Abeba mardi soir, l’opposant Martin Fayulu a vécu l’enfer des embouteillages kinois, une expérience qui l’a poussé à dénoncer publiquement la situation catastrophique du trafic dans la capitale congolaise.
L’homme politique a mis six heures pour parcourir la distance entre l’aéroport de N’djili et la Gombe, soit une durée supérieure à son vol en provenance d’Éthiopie.
Dans une sortie médiatique musclée, Fayulu a pointé du doigt l’absurdité de la situation : “On ne parle plus d’embouteillages, mais de véritables bouchons”, s’est-il indigné, soulevant notamment les risques pour les cas d’urgence médicale. L’opposant a établi une comparaison peu flatteuse avec d’autres capitales africaines comme Abidjan, soulignant l’exceptionnelle gravité de la situation kinoise.
Cette dénonciation exhibe un problème chronique qui touche quotidiennement les millions d’habitants de Kinshasa, confrontés à des temps de trajets démesurés pour leurs déplacements ordinaires. Elle soulève également la question de l’inefficacité des solutions proposées jusqu’ici par les autorités pour désengorger la capitale.