Le ministère des Affaires Étrangères et Francophonie de la République Démocratique du Congo, Christophe Lutundula a annoncé, au cours d’un briefing presse la mort dix(10) ressortissants congolais dans des bombardements, effectués sur l’Université internationale d’Afrique située à Khartoum, le dimanche 4 juin à 13 heures.
Plus tôt dans la journée il avait rapporté dans un communiqué de presse que ,« D’autres tirs ont grièvement blessé d’autres compatriotes qui se trouvent actuellement à l’hôpital militaire Kouliyat Razi dans la capitale soudanaise ».
Le patron de la diplomatie congolaise, a exigé des autorités soudanaises de prendre les dispositions adéquates pour restituer les dépouilles des compatriotes gratuitement fauchés en vue de leur rapatriement et inhumation en toute dignité au pays
« Ce que nous avons demandé au chargé d’affaires que des explications nous soient données et que toutes les dispositions soient prises par le gouvernement Soudanais, parce-que vous avez suivi ce sont des troupes régulières qui ont bombardé le campus universitaire, pour que les corps soient restitués et que le gouvernement puisse les rapatrier pour que nos compatriotes soient enterrés dans la dignité et conformément à nos traditions, aux côtés de leurs membres de familles. Et le gouvernement s’emploie à cela », a dit Christophe Lutundula.
Le ministre des Affaires a aussi révélé avoir convoqué le chargé d’affaires a.i de l’Ambassade du Soudan pour lui transmettre le message de tristesse et de protestation du gouvernement. Il a, par ailleurs, rappelé que des dispositions sont prises pour rapatrier les congolais vivant au Soudan.
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo demande en même temps aux autorités soudanaises d’ouvrir un couloir humanitaire afin de lui permettre d’évacuer les compatriotes blessés et ceux encore bloqués au Soudan.
Après avoir fait tomber tomber ensemble le régime dictatorial de Omar El Bechir, le général Abdel Fattah Al-Bourhanen et Mohammed Hamdan Daglo, commandant des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) se font la guerre pour s’emparer du pouvoir au Soudan.