Lors de la 40e réunion du Conseil des ministres tenue ce vendredi 18 avril 2025, le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, a recentré l’attention de son gouvernement sur une question cruciale : l’amélioration des conditions de vie des travailleurs congolais. Il a exigé une révision à la hausse du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), pour faire face aux dures réalités économiques du pays et renforcer le pouvoir d’achat de la population active.
Selon le compte rendu fait par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, le Chef de l’État a souligné que la question de l’emploi reste au cœur de son second mandat. Il l’a qualifiée de pilier fondamental pour garantir la paix sociale, stimuler un développement durable inclusif et assurer une véritable justice intergénérationnelle.
Dans sa communication, le Président Tshisekedi a particulièrement insisté sur la nécessité de privilégier les travailleurs les plus vulnérables dans cette révision. Ceux dont les revenus actuels sont insuffisants pour satisfaire leurs besoins essentiels doivent, selon lui, être les premiers bénéficiaires de cette mesure sociale.
« Ce sont eux qui subissent le plus durement les effets de la précarité, et pour qui cette mesure représenterait un véritable levier de dignité et de justice sociale », a affirmé le Chef de l’État, appelant à une action rapide et efficace du gouvernement.
Pour concrétiser cette réforme, le Président Tshisekedi a chargé la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, de piloter le processus. Elle devra veiller à ce que le nouveau SMIG soit réaliste, équitable et en adéquation avec les conditions économiques actuelles du pays.
