Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a lancé un appel à l’ordre après son entretien avec Kazimir Eberande Kolongele, conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité. Il a insisté sur la nécessité d’une discipline stricte dans la communication autour du président Félix Tshisekedi afin d’éviter des contradictions et des frustrations inutiles.
« Le président en ce moment doit faire en sorte qu’on ne puisse pas tolérer que n’importe qui passe à la télévision ou dans les réseaux sociaux parler en son nom et énerver cette démarche de cohésion nationale », a déclaré Vital Kamerhe. Pour lui, il est essentiel que les institutions et les individus restent alignés sur la pensée du chef de l’État.
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Il a également mis en garde contre les contradictions qui pourraient nuire aux objectifs de cohésion nationale : « Il faut qu’il n’y ait pas de contradiction entre l’objectif, la pensée du chef de l’État et les actes qui sont posés sur le terrain par les institutions, par les individus. Il ne faut pas frustrer des gens davantage si nous voulons aller très loin. »
Si Kamerhe n’a cité aucun nom, son message semble faire écho aux récentes sorties médiatiques de Jean-Pierre Bemba. Le vice-Premier ministre en charge de la Défense multiplie en effet les attaques contre l’ancien président Joseph Kabila, qu’il qualifie de « Rwandais ». Des propos qui alimentent les tensions politiques et fragilisent l’unité nationale prônée par le président Tshisekedi.
Cet appel de Vital Kamerhe traduit donc une volonté de recentrer le discours politique et d’éviter les clivages inutiles.
Alors que le pays fait face à des défis sécuritaires et économiques, il exhorte les acteurs politiques à adopter une attitude responsable et à éviter de raviver des fractures qui pourraient affaiblir la stabilité du régime en place.
