Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a décidé de dissoudre jeudi 12 septembre l’Assemblée nationale, dominée jusqu’ici par les partisans de l’ancien chef de l’Etat Macky Sall. De nouvelles élections législatives sont convoquées le 17 novembre prochain.
Dans une allocution télévisée soir, le chef de l’Etat a justifié cette dissolution par le « blocage » systématique exercé par l’opposition au sein du parlement. Faute de majorité, Bassirou Diomaye Faye ne pouvait appliquer son programme de réformes adopté lors de la présidentielle de mars dernier.
Cette annonce ne faisait guère de doute depuis plusieurs semaines. Le conseil constitutionnel ayant précisé en août que le président pouvait légalement dissoudre l’Assemblée deux ans après son élection.
Le parti au pouvoir, le Pastef d’Ousmane Sonko, compte obtenir la majorité qualifiée lors des prochaines législatives pour mener à bien ses réformes. Mais la partie s’annonce serrée face à l’opposition déboussolée depuis la présidentielle.
Enjeu majeur du scrutin, le Pastef devra gagner environ une centaine de sièges pour bénéficier des trois cinquièmes requis à l’Assemblée. Une course contre la montre est désormais engagée avant le vote du 17 novembre.
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