En marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président Félix Tshisekedi est revenu sur les conditions de son élection en 2018, qu’il a une nouvelle fois qualifiées de régulières.
Lors d’un dîner avec la presse mardi, le chef de l’État congolais a invité ceux qui évoquent un « hold-up électoral » à apporter des preuves de leurs allégations.
« Aujourd’hui, ceux qui parlent de fraude doivent nous en apporter les preuves et dire qui en est responsable »a-t-il martelé.
M. Tshisekedi a par ailleurs fermement nié l’existence d’un quelconque accord conclu avec son prédécesseur Joseph Kabila avant sa proclamation comme vainqueur du scrutin. Il a cité comme témoins Raymond Tshibanda et Néhémie Mwilanya, affirmant que ces deux proches de Kabila l’avaient contacté pour le féliciter et non pour négocier un poste.
« Il n’y a jamais eu d’arrangement entre le vainqueur de ces élections et son prédécesseur », a-t-il assuré. Une mise au point ferme qui vise notamment les récentes déclarations de l’ex-président de la Céni, Corneille Nangaa, évoquant des zones d’ombre dans le processus électoral.
Alors qu’il s’apprête à s’exprimer à la tribune onusienne, Félix Tshisekedi cherche ainsi à clore définitivement les polémiques sur la présidentielle de 2018 et réaffirme sa légitimité, à trois mois de nouvelles élections en RDC.
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