En République Démocratique du Congo, la question de la nationalité pour être éligible à la magistrature suprême ainsi qu’aux différentes fonctions régaliennes refait surface à deux ans et demi de la fin du mandat de l’actuel chef de l’État Félix Tshisekedi. Les élections étant prévues en 2023.
Reçu à l’émission le Débat, jeudi 15 juillet sur la radio Top Congo FM, le député Nsingi Pululu, l’une des personnalités qui soutiennent la fameuse proposition de loi a démontré l’importance de la démarche enclenchée au départ par Noël Tshiani, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Cependant, l’élu du district de la Funa a fait savoir que les anciens présidents Joseph Mobutu et Joseph Kabila sont aujourd’hui à la base du sous-développement du pays à cause de leurs nationalités douteuses.
« Mobutu et Joseph Kabila ont détruit ce pays parce qu’ils n’étaient pas des congolais de père et de mère », a dénoncé Nsingi Pululu.
Notons que Noël Tshiani a fait une proposition de loi selon laquelle « ne peut être candidat président de la République que celui qui est né de père et mère congolais ». Un sujet qui préoccupe beaucoup plus le camp de Moïse Katumbi, allié du chef de l’État au sein de la coalition au pouvoir « l’Union sacrée ».
Grâce Bolakongo