Face à la persistance de l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo, le gouvernement congolais affirme que la libération des zones occupées par les groupes armés reste une priorité nationale.
Dans une intervention récente lors d’une émission enregistrée à Kinshasa, dont un extrait a été largement partagé sur les réseaux sociaux, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a réaffirmé l’engagement ferme de l’exécutif dans la gestion de cette crise.
« Matin, midi et soir le Président de la République, le Gouvernement, nous suivons assidûment ce qui se passe. Tout ne peut peut-être pas être dit, mais tout est fait pour que nous quittions cette situation d’occupation et toutes ses conséquences au plus vite. », a-t-il déclaré.
Selon lui, certaines actions entreprises par les autorités ne peuvent pas être révélées publiquement pour des raisons stratégiques et de sécurité. Néanmoins, il a insisté sur le fait que l’État congolais est pleinement mobilisé pour restaurer l’intégrité territoriale du pays.
La déclaration de Patrick Muyaya intervient dans un contexte où plusieurs territoires de l’Est, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, restent sous l’emprise de groupes armés, dont le M23, malgré les efforts militaires conjoints et les initiatives diplomatiques.
Alors que la situation humanitaire se détériore dans les zones affectées, l’appel à une action rapide et efficace devient de plus en plus pressant, tant au niveau national qu’international.