Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a appelé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour limiter le réchauffement climatique lors d’une rencontre organisée en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.
S’exprimant mardi à New York, M. Tshisekedi a souligné l’importance de maintenir l’augmentation de la température mondiale bien en deçà de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, comme prévu par l’Accord de Paris sur le climat. Il a souligné que cet objectif nécessitait une mobilisation de tous les pays, qu’ils soient émetteurs ou non de gaz à effet de serre.
« Un objectif qui devait nous mobiliser tous, pays émetteurs et non-émetteurs. Il y a aussi la nécessité de garantir aux populations locales des alternatives sérieuses de nature à assurer leur stabilisation et leur survie. L’atteinte de l’agenda 2030 notamment sur les objectifs de développement de l’accord de Paris trouve en RDC une réponse commune dans la mise en œuvre des solutions climatiques », a souligné Félix Tshisekedi.
Le Président congolais a rappelé les graves conséquences du changement climatique, notamment les sécheresses et inondations qui causent d’importants dégâts écologiques, économiques et sociaux. Il a cité les récentes inondations survenues dans le Sud-Kivu et au Maroc.
Pour faire face à cette « pandémie écologique », M. Tshisekedi a indiqué que la RDC s’était engagée diplomatiquement en faveur d’une approche conciliant lutte contre le changement climatique et développement durable. Il a également annoncé la tenue en octobre au Congo-Brazzaville d’un sommet réunissant les pays de l’Amazonie, du bassin du Congo et de l’Asie du Sud-Est afin de défendre leurs vastes forêts.
En appelant la communauté internationale à renforcer ses efforts contre le réchauffement climatique, le Président Tshisekedi entend protéger son pays, qui héberge une importante partie de la forêt du bassin du Congo, ainsi que les populations locales.