Lors d’un déjeuner de presse à New York, le président Félix Tshisekedi a fermement démenti les allégations de Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), qui évoquait l’existence d’un accord secret entre lui et son prédécesseur Joseph Kabila afin qu’il soit élu à la tête de la RDC.
« Il n’y a jamais eu de collusion (…) celui qui dit le contraire doit en amener la preuve », a déclaré M. Tshisekedi. Il s’agit d’une mise au point solennelle de la part du président congolais.
Par ailleurs, Félix Tshisekedi a qualifié les rebelles du M23 d' »outil criminel » utilisé par le président rwandais Paul Kagame, dont le pays est accusé de soutenir ce mouvement. « On ne peut pas discuter avec des criminels », a-t-il affirmé, excluant toute négociation avec ce groupe. Il s’est félicité de la décision américaine de suspendre sa coopération militaire avec Kigali.
En marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le président congolais a par ailleurs reconnu que le partenariat avec les Émirats arabes unis avait permis de renforcer significativement les capacités militaires de son pays, notamment en matière d’équipements et de formation des troupes. Des éléments qui auraient contribué à la récente contre-offensive contre le M23, selon Félix Tshisekedi.